Publié dans Société

« Team Robotiako » à Dakar - L’heure aux essais et finalisations techniques !

Publié le mardi, 23 juillet 2024
L’équipe malagasy en plein test du « PARC AgRobot » afin qu’il puisse faire des tâches autonomes L’équipe malagasy en plein test du « PARC AgRobot » afin qu’il puisse faire des tâches autonomes

Arrivée à Dakar, dans la capitale du Sénégal, dimanche dernier en fin d’après-midi. La « team Robotiako », représentant Madagascar au concours « Pan-African Robotics Competition 2024 » (PARC 2024) a été bien accueillie et installée au « Dakar American University of Science and Technology ». Les 5 membres de l’équipe se sont attelés aux essais et préparations techniques dès le lendemain de leur arrivée, et ce jusqu’à vendredi prochain. Parmi les tests effectués figurent la commande du robot à partir de l’ordinateur ainsi que les rectifications et améliorations à faire. A cela s’ajoute la vérification des configurations et de la performance du robot, notamment en ce qui concerne son autonomie. Toutes les équipes participantes au concours font le tour pour ce faire. Les derniers préparatifs auront lieu samedi prochain, à la veille de la grande finale prévue ce dimanche.
Le PARC vise à promouvoir le développement de la technologie robotique, en mettant l'accent sur le thème de la technologie de l'agriculture. Sur le thème de l’agriculture durable, la ligue des ingénieurs du PARC 2024 invite les participants à imaginer la manière de parvenir à un avenir agricole plus durable en Afrique, en mettant en œuvre la robotique. Le défi de cette année consiste à construire un logiciel pour faire fonctionner le « PARC AgRobot » afin d’effectuer des tâches autonomes, dont une navigation précise dans un champ de tomates et la détermination du rendement de la culture du champ, tout cela en détectant les fruits sur chaque plant de tomate à l’aide de la vision par ordinateur. La compétition se compose de 2 phases, à savoir celle de simulation et celle du monde réel.
Pour rappel, la « team Robotiako » a risqué la disqualification sans l’aide de la Présidence de la République, via le ministère du Développement numérique, des Postes et des Télécommunications (MNDPT) qui s’est chargé de l’achat des billets d’avion de la team. D’un autre côté, plusieurs organismes et personnes de bonne volonté se sont mobilisés pour apporter leur appui financier à l’équipe malagasy, et ce à travers la plateforme « Tsipaipaika.mg ». La team a pu collecter 8.498 euros, soit plus de 39 millions d’ariary, pour s’envoler à Dakar et participer à la compétition. Elle fait partie des 64 équipes participantes issues de 23 pays...
Recueillis par P.R.



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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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